sabot, cylindre et bâti : respect de la symétrie

Pour les moteurs oscillants, si on pense à la symétrie lors du traçage du bâti et de tous les trous qui s'y trouvent, on s'inquiète généralement  moins de celle du cylindre soudé sur le sabot. Une petite méthode et une gamme de fabrication pour obtenir la meilleure concordance possible entre les trous du sabot et ceux du bâti ...

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le problème


Certes il peut sembler minime car un cylindre soudé "de travers" avec un ou deux dizièmes d'assymétrie ne porte pas trop à conséquence si on a choisi une fermeture de 0.5 de chaque côté du trou du sabot  !
Mais, par contre, avec une fermeture réduite à 0.25 ... le moindre 1/10ème devient important.

Si on observe le croquis, on voit que notre moteur aura d'un côté une tendance à rejoindre plus vite l'Admission et, dans le sens opposé, à rejoindre plus tard l' Echappement ...


Comment y remédier ?
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l'empreinte du sabot

Malgré la fiabilité du procédé que vous pouvez redécouvrir sur le lien, on n'est pas à l'abri d'une erreur minime.

Par exemple, l'empreinte est trop grande (sortie de la pointe de l'outil trop importante par rapport au diamètre du tube ...  et celui-ci risque d'être soudé de travers.

Ou encore un mauvais centrage ... Les pros n'auront pas ce type de problème mais avec mon outillage assez peu performant ... !


A noter que je tire ce sabot d'un étiré de laiton à la bonne épaisseur ...

une méthode simpliste mais qui peut intéresser ... pour obtenir un "bon" cylindre.

Cliquez pour agrandir l'imagePour commencer, préparer les pièces sans trop se soucier des côtes : le mm supplémentaire est de rigueur !

Et ceci pour la longueur du tube ou du parallélépipède du sabot ...

Je sais : pas terrible la photo !
Cliquez pour agrandir l'imagePassage à l'opération soudure ... toujours à l'étain (pour moi) pour ces petits moteurs.

On voit nettement que l'un des tubes dépasse. De plus les sabots ne sont pas aux mêmes dimensions !!!
Cliquez pour agrandir l'imageMise à longueur avec le mandrin à quatre mors. Les surfaces d'appui permettent d'obtenir des faces hautes et basses bien d'équerre.
Cliquez pour agrandir l'imagePetit montage dans l'étau de la fraiseuse : un rond de laiton ou autre au diamètre intérieur des cylindres les maintient à la même hauteur.
Pour obtenir le parallélisme, la cale se trouve sous les cylindres. Et il n'a plus qu'à ... Attention cependant au serrage dans l'étau qui a la fâcheuse tendance à donner un mauvais équerrage !
Cliquez pour agrandir l'imageLe résultat : deux cylindres parfaitement identiques et "calibrés" avec un tube bien parallèle aux deux côtés.

une autre méthode plus simple pour obtenir le cylindre et son sabot

Le problème de ma petite fraiseuse est que sa course est limitée à 25 mm. Et la reprise à la fraise n'est pas toujours évidente.

Comment faire pour obtenir un cylindre sur un sabot plus long (ici 30 mm) et ceci bien plus rapidement que précédemment ?
Cliquez pour agrandir l'imageReprise du tube avec un alésoir ce qui permet de supprimer un léger faux-rond.
Cliquez pour agrandir l'imageRéalisation d'une empreinte sur le sabot avec une petite fraise en pointe : 0.5 mm de profondeur est suffisant.
Cette fois la pièce est située à plat dans l'étau et on élimine ce problème de longueur.
Cliquez pour agrandir l'imageSerrage sérieux aux extrémités en vérifiant que le tube est bien positionné grâce à l'empreinte.
Cliquez pour agrandir l'imageIl ne reste plus qu'à braser à l'argent.
C'est solide et le parallélisme est au rendez-vous.
Cliquez pour agrandir l'imageTraçage avec le trusquin ...
Cliquez pour agrandir l'image... et finitions.

les collerettes

Cliquez pour agrandir l'imageQuand on utilise du tube de laiton pour réaliser les cylindres, il est nécessaire d'ajouter une collerette basse et une collerette haute pour pouvoir y visser les chapeaux !

On commence par fabriquer des rondelles à la bonne épaisseur, on trace, on découpe à la scie fine, on soude ...
Cliquez pour agrandir l'imagePetite "méthode" de traçage : rond enfilé maintenant la rondelle plaquée contre le sabot, petite pointe à tracer ...
Cliquez pour agrandir l'imageLa soudure des collerettes.
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Finalement, une méthode plus simple et plus précise avec l'utilisation de la fraiseuse.
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le bâti : traçage et pointage de l'axe principal


Posséder une table-croisée est bien pratique ... mais parfois, la lecture et le positionnement tiennent de la gageure quand les divisions sont, comme sur la mienne de 0.025 mm !

Alors, je me confectionne un petit pense - bête où j'ai noté, selon les déplacements à obtenir , le nombre de tours et de divisions à "passer". De plus - sénilité de plus en plus affirmée - je contrôle sur un gabarit (planchette avec papier millimétré) le bon déroulement de l'opération .
A noter le petit repère en papier collant qu'on peut, au besoin déplacer.

le bâti : traçage des trous d'Admission et d' Echappement

Nos voisins Anglais utilisent la plupart du temps un gabarit pour le perçage de ces trous.
La méthode est intéressante mais suppose un certain temps. de fabrication

Alors, simplification :
  • découpe d'un languette de laiton sur laquelle on positionne les trous de part et d'autre de l'axe d'oscillation, le trou central du sabot et enfin celui qui recevra le maneton remplacé ici par une vis du même diamètre.
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Après ce positionnement, on fait tourner la bielle et on peut tracer l'emplacement des trous (perçage de la languette à 2/10 èmede plus que le trou qui sera percé pour faciliter le passage du pointeau)
Cliquez pour agrandir l'imagePetit oubli pendant mes cogitations, celui du traçage du cercle sur lequel se déplacent les trous !
Qu'à cela ne tienne, on pointe sur le tour le centre d'un rond de même diamètre afin d'obtenir ce centre.

J'étais un peu pressé ! A refaire, obtenir au tour ce diamètre et le pointer (les ronds fournis ne  sont pas toujours ... ronds)
Cliquez pour agrandir l'imageRésultat obtenu après pointage au centre des trous dessiné et vérification par un trait parallèle à l'axe de symétrie à la bonne distance.
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glaçage

Pour obtenir la meilleure surface possible, on procède à ce qu'on appelle une opération de glaçage : une méthode simple consiste à poser sur un marbre ou une surface bien plane comme une plaque d'alu ou de verre du papier de verre d'au minimum 800 de grain.

On enduit cette feuille d'huile et on applique la face à glacer bien à plat puis on lui fait effectuer des mouvement s circulaires en la plaquant fortement ...
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perçage du sabot

Un traçage classique sur un axe, mais on peut aussi vérifier le pointage avec la réglette .

Logiquement, on se trouvera avec un ensemble dont les trous d'Admission et ceux d' Echappement seront parfaitement en concordance avec ceux du sabot.

petites vérifications

Cliquez pour agrandir l'imageLe cylindre a été mis en place avec son piston mais sans les couvercles. On peut ainsi régler la tige de piston et vérifier que le haut du piston ou le bas affleure bien le trou du sabot.
Cliquez pour agrandir l'imageComme ici où on distingue bien le trou supérieur.
Le remplacement du maneton par une vis de même diamètre, permet un démontage rapide de la chape pour les réglages.
Cliquez pour agrandir l'imageVérification avec le chapeau inférieur : **il faut que ça coulisse sans accroc !*
A noter qu'l faut soigneusement ébarber les trous du sabot qui débouchent à l'intérieur pour éviter de rayer le piston.
N'ayant pas d'outil adapté (ça doit exister), je commence avec un petit tournevis et termine avec un rond de laiton du même diamètre que celui, intérieur , du cylindre : à défaut d'enlever les petites "bavures", ça les repoussent vers l'intérieur.

montage du sabot

Avec un mono-cylindre, on n'aura aucun problème pour monter le sabot et le plaquer sur le bâti par serrage du ressort.

Mais, avec un bi-cylindre, la place manque parfois, même avec de petits doigts, pour serrer les deux sabots ... Un petit outillage et une méthode pour ne pas écraser, après bien des essais infructueux, le tuyau de sa pipe !

Pour le premier cylindre, avec l'espace qui reste libre, on n'a généralement pas de problème. Il en est autrement pour le second...
Cliquez pour agrandir l'imagePetit outillage réalisé avec du laiton de 2 d'épaisseur :
. première pièce avec une fente ouverte de 3.2 de large (axe du sabot de diamètre 3 et fileté en bout à M3)
. deuxième pièce composée d'un plat au bout duquel on fixe (perçage, taraudage, soudure étain) un bout de tige filetée M3 dépassant de 2 mm.
Cliquez pour agrandir l'imageGlisser le ressort, passer la pièce fendue et serrer.
Pour ne pas rayer le sabot, la pince doit avoir sa vis protégée/.
Cliquez pour agrandir l'imagePasser la ou les rondelles sur à l'aide de brucelles.
Cliquez pour agrandir l'imageVisser l'écrou qui va servir au serrage sur la deuxième pièce.
Cliquez pour agrandir l'imagePlacer le montage en bout de l'axe du sabot.
Lors du dessin, ou ensuite, penser à ce que l'espace libre entre les deux axes permette cette opération !

Et ... i n'y a plus qu'à serrer l'écrou.
Cliquez pour agrandir l'imageOpération terminée en moins de temps qu'il a fallu pour la décrire.

Et un tuyau de pipe sauvé !

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album terminé ...

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